Debora Dagory [terminée]

Cette jeune femme est typiquement caucasienne. Une taille moyenne qui ne va pas plus haut qu’un mètre soixante et quel. Une corpulence plus prête de la maigreur que de la minceur. Un point, avec le quel elle bagarre au quotidien d’ailleurs, malgré son manque d’alimentation. Son corps était aussi souple qu’une valseuse et une contorsionniste convaincue grâce à des heures de travail. Le plus souvent on la voit avec des robes de coton au ton sobre quoi que foncé. Ce qui fait ressortir une peau bien trop claire pour être jolie. De toute manière Debora connait son arme de séduction. Ceux sont deux pupilles noires qui accrochent l’autre et le fouille sans la moindre gêne. Sur son épaule vous trouverez toujours glissé son sac de toile usé ou sont regroupé tous les objets de son périple. Elle ne s’encombre ni de bijoux ni de maquillage. A la rigueur une rose sang coincée dans ses cheveux pourrait être son unique démonstration de coquetterie. C’est d’une démarche lente et sereine que Venise la regarde déambule. Elle a parfois un harmonica contre ses lèvres pour jouer les balades de sa vie nouvelle

Debora a héritée du calme anglais de sa mère. Elle a un contrôle d’elle-même qui pourrait faire pâlir les plus grands diplomates de ce monde et des autres. Elle manie aussi assez bien l’ironie pour envoyer les piques acérés en pleine face des gens qu’elle désapprouve. Une éducation assez rigide, de par les exigences paternelles, a développé chez elle une assiduité hors du commun. Elle ne s’arrêtera jamais en pleins milieu d’un travail. En tant que enfant presque unique cette jeune fille a apprit à vivre seule assez vite et n’aime pas vivre en groupe très longtemps. Cela dit elle est assez ouverte d’esprit et curieuse pour participer à tout échange. C’est aussi une personne d’une intégrité telle qu’elle en effraie beaucoup. Chez elle écouter ses convictions et les défendre est un principe de base. Toute personne mauvaise ou lâche serra observer avec un certain mépris. Bien qu’elle puisse paraître distante on découvre bien vite un amour de vivre et un plaisir de partager, qu’elle expose sans pudeur, encore faut il l’intéresser pour cela.

Sa première réponse serait sans aucun doute le théâtre. Toute son adolescence a consisté à lire, observer et pratiquer cet art. De la lui vint rapidement le surnom de "lady bohémienne" qu’elle prenait avec humour la plus part du temps. Son regard s'est acéré au fur et à mesure des scènes de Shakespeare et de Marivaux. Bientôt la route du quotidienne devint son spectacle permanent. Chaque événement devenait un acte. Elle adore aussi la nature, non pas dans un esprit d’écolo, mais de poète amoureuse. Une attirance primaire presque bestiale pour tout ce qui vie grâce à la magie de la terre. La pluie pourrait la faire danser comme le soleil la faire chanter. En contre parti par un paradoxe étrange elle a beaucoup de mal avec les animaux. Ils l’agacent ou l’effraient. Mais plus encore elle déteste tout ce qui se rapporte au luxe ou à l’excès. Et ça dans tout domaine qui soit ce qui peut la rendre assez cassante en société. Une critique qui lui vaux regard noirs ou dédains qui la confortent dans son opinion.

Debora est de nationalité anglo-italienne une métisse qui s’assume, plus qui est fière. Elle est née dans le pays de sa mère, juste après une autre fille Clara de deux ans son aînée. Ses quatre première années ce sont passées dans ce pays pluvieux ou elle couru dans les parcs et apprit à profiter de l’innocence de son existence protégée.
Puis son père, restaurateur réputé, fut appelé vers ses racines au service des plus riches. Ils allèrent tous dans un petit village non loin de Venise. Ou les attendaient tantes, oncles et anciens terreau de leur histoire familiale. On se moqua gentiment de leur accent, on leur inculqua les valeurs de générosité et loyauté à coup de contes.
Au collège la petite était trop discrète et inquiétait un peu l’enseignant. On craignait qu’elle n’arrive toujours pas à s’intégrer dans ce pays. Ses notes étaient moyennes, elle avait de trois connaissances, mais elle ne semblait pas « être au monde ». Comme si l'Italie une étrangère indomptable.
Pour y remédier sa mère l’inscrivit à un cours du soir. De là débuta un véritable éveille pour l’adolescente. Elle se jeta à corps perdue dans cette activité : le théâtre. On la découvrit passionnée et exigeante, vivante et excentrique. En quelques années la mutation fut faite. Avec son corps de femme Debora eut aussi sa force d’esprit.
A l’aube de ses dix-neuf ans, suite à une violente dispute, elle décida de reprendre le nom de sa mère. Jusqu’à la fin de ses études elle dormi dans la chambre d’ami de l’un de ses oncles. Personne ne savait exactement ce qui l'avait poussée à fuir. Elle restait silencieuse sur le sujet. Parfois la jeune fille restait prés de Gabriel, un ami de plus en plus proche, pour ne pas dire intime et amoureux.
Et il n’y a pas si longtemps elle décida de commencer son voyage. Avant toute chose elle désirait connaître se pays qui n’était pas encore tout à fait le siens. Bien sûr les mythes du Carnaval étaient venus jusqu'à elle. Mais ce serait pour plus tard. Pour le moment elle cherchait plutôt sa scène. Un lieu ou construire son avenir.

Elle en a entendu le récit. Elle les a aussi lut. Pour elle tout cela fait parti de folklore. Les histoires d’esprits l’amuse ou même l’effraie mais cela ne l’empêche pas de rester tout à fait raisonnable. Ce ne sont que des mythes. Si c'était vrai l'humanité s'en serait rendu compte n'est ce pas ? Cela dit le sujet était assez riche pour qu'elle en fasse sa propre version. Voilà! Elle écrirait un récit, une pièce, sur les légende de l'Italie. Il lui semble intéressant de savoir aussi ce que les autres cultures pensaient de ces histoires. Étant toujours plongée au milieu de deux océans distincts Debora s'employait toujours à connaitre la richesse de la diversité. Est ce que les anglais croyaient en ces esprits ? Est ce qu'il fallait croire en tout ces choses mystérieuses de tout façon ?Est ce que croire en ça n'était pas une maniére d'excuser le comportement des hommes ?

Elle respecte sa famille. Bien que sa mère soit un peu trop éthérée à son goût et son père excessivement autoritaire. Ne parlons pas de cette sœur aînée, une bimbo en herbe, qui cherche le riche médecin à mettre sous contrat. Non la famille ce n’est vraiment pas son truc. A part peut être son grand père Gaspard avec qui elle partage sa passion de la comédie. Il est l’ami de cœur et le confident de ses projets. Sinon pour le reste du monde... Elle a admiré quelques profs, et détesté quelques élèves, rien de très original en soit. Il y a Gabriel aussi, le beau Gabriel… ils se cherchent encore tous les deux. Et si vous venez vers elle, elle vous observera elle vous écoutera mais aussi elle vous jugera. En vous comparant à un personnage et en mettant à l’épreuve vos affirmations. Juste pour voir… Parce que la confiance est un trésor qu'elle ne dilapide pas facilement.